• comment concilier ces objectifs et ses états financiers ?


    Si dans le futur une entreprise souhaite améliorer ses performances financières, elle devra en effet s'assurer régulièrement qu'elle se rapproche petit à petit de son objectif en vérifiant ses états financiers ; toutefois, elle devra toujours pouvoir relier ses performances financières avec ses actions opérationnelles (si je veux que le service commercial augmente de x% sa marge, je dois me demander quels sont les facteurs qui influencent la marge et comment je vais devoir m'y prendre au quotidien pour agir sur ces facteurs ; si aucune action n'est envisagée pour soutenir mon objectif, il y a peu de chance que je l'atteigne).


    Ainsi, le Contrôle de gestion revient :


    1) à vérifier que les objectifs qui sous-tendent la stratégie choisie sont bien suivis. Cela se fait à partir de tableaux d'indicateurs qui peuvent mêler des données financières (la comptabilité analytique) et des données statistiques issues de l'exploitation,


    2) à conseiller les opérationnels à partir de l'analyse de ses tableaux d'indicateurs, 3) à donner son avis à la direction sur le choix des objectifs qui sous-tendent la stratégie.


    Le suivi est important car il permet de s'assurer que les actions mises en œuvre mènent bien l'entreprise là où on le souhaite.


    Enfin, notons que la complexité des multinationales engendre une décomposition du contrôle de gestion. Outre le fait que le contrôle de gestion n'est pas exclusivement propre aux contrôleurs de gestion (les opérationnels aussi font du contrôle de gestion), ces derniers se voient assigner des tâches spécifiques. C'est pourquoi il se peut qu'un contrôleur suive les performances au niveau de l'entreprise, qu'un autre suive plutôt une des filiales et qu'enfin un troisième, au sein de la filiale, suive de manière plus opérationnelle les projets mis en place


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  • Les limites du contrôle de gestion!


    Il existe une double limite fondamentale au contrôle de gestion :



    1. tout n'est pas mesurable à un coût raisonnable, et pourtant il faut bien quand même piloter le système. Le contrôle de gestion n'est pas la panacée;
    2. une fois qu'un indicateur a été choisi, il devient très vite un but en soi, susceptible de toutes les manipulations. Cela limite la confiance qu'on peut accorder au système de contrôle de gestion, même si on peut mettre en place toutes sortes de parades (renouveller les indicateurs utilisés, les garder confidentiels, etc.). Et cela induit du stress, notamment lorsque les indicateurs sont mal choisis et conduisent à exiger l'impossible.
    3. les managers ne doivent pas se contenter des indicateurs du contrôle de gestion, mais doivent aussi régulièrement constater sur place ce qui se passe dans les unités de l'entreprise (et aussi rencontrer en direct des clients), vu que les indicateurs ne détectent pas tout.

    D'autre part, il est souvent difficile de laisser le contrôle de gestion à sa place. Le contrôle de gestion, au carrefour de nombreuses fonctions, peut assez facilement dériver, sous l'effet de ses tendances propres, du contexte, et des pressions des autres acteurs. Il peut ainsi se limiter à un contrôle formel et tatillon, devenir un organe d'inspection interne, ou de conseil et d'aide à la décision, ou d'analyse économique, ou encore prendre en charge des responsabilités opérationnelles, ou bien encore occuper des fonctions plus ponctuelles liées à une autre forme de métiers, malgré tout assez proche, à savoir l'audit interne.


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  • Description des tâches / conditions de travail
    Le contrôleur de gestion réalise des budgets prévisionnels et élabore les outils nécessaires au suivi des résultats (tableaux de bord, indicateurs). En terme de prévision, le contrôleur de gestion participe à la définition des objectifs d'un service ou d'un département, à partir des éléments donnés par les services commerciaux. Il met ensuite au point un projet de plan avec les responsables opérationnels : niveau de production à atteindre, moyens financiers, humains et techniques à mettre en œuvre. Il peut aussi être amené à réaliser des études économiques et financières. En terme de contrôle des résultats obtenus, c'est lui qui élabore ses outils. Ce sont les tableaux de bord qui font apparaître l'ensemble des résultats de l'entreprise (production, activité commerciale, stocks, rentabilité des investissements...). Ces tableaux sont réalisés à partir de programmes de collecte et de traitement des informations comptables et financières mis au point avec des ingénieurs.
    Toutes ces interventions du contrôleur de gestion servent notamment à l'analyse des écarts existant entre les prévisions et la réalité. Il fait remonter l'information jusqu'à la direction générale et préconise des solutions pour remédier aux difficultés rencontrées.
    Les missions du contrôleur de gestion sont plus ou moins étendues suivant l'entreprise dans laquelle il travaille. Dans les PME, le contrôle de gestion est assuré en même temps que d'autres fonctions comme la comptabilité, les finances , l'administration, la gestion du personnel ou l'informatique. Dans les grandes entreprises, la fonction est plus spécialisée. Le contrôleur de gestion doit avoir une solide formation comptable et financière et une bonne maîtrise de l'informatique. Il est amené à se déplacer notamment dans les filiales des entreprises.


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    1. 1. Place et rôle du Contrôle de Gestion dans l'entreprise. 


    2.   1. Qu'est ce que le Contrôle de Gestion


    3. Définition du Plan Comptable Général :
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Ensemble de dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de l'entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées. Le contrôle de Gestion est un processus par lequel les dirigeants influencent les membres de l'organisation pour mettre en œuvre les stratégies de manière efficace.

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  • 1. LE SEUIL DE RENTABILITÉ

    Définition : le seuil de rentabilité (appelé aussi « point mort ») est le chiffre d'affaires (CA) qui permet de couvrir ses frais fixes

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>
    Connaissez-vous votre seuil de rentabilité ?

    oui :

    sur une base annuelle ?

    sur une base mensuelle ?

    avec combien de mois ?

    moins de 12 mois ! ! attention aux vacances dans vos calculs !

    <o:p>connaissez vous vos frais fixes?</o:p>
    <o:p>oui ! lesquels ceux de l'année n-1 ou n</o:p><o:p>Marge sur coût variable (MCV)
    <o:p> </o:p>MARGE SUR COUT VARIABLE = CHIFFRE D'AFFAIRES - COUT VARIABLE TOTAL

    MCV = CA - CV

    On peut aussi calculer la marge sur coût variable unitaire (MCVU)

    MCVU = PRIX DE VENTE UNITAIRE - COUT VARIABLE UNITAIRE

    MCVU = PVU – CVU
    <o:p> </o:p>Le seuil de rentabilité                              
    <o:p> </o:p>Le seuil de rentabilité (SR) est l'activité (exprimée en quantité ou en  €uros pour laquelle le résultat est égal à zéro.
    En d'autres termes, c'est l'activité que doit impérativement réaliser l'entreprise pour commencer être rentable.
    D'où Quantités vendues (au seuil) = Coût fixe/ marge sur coût variable unitaire
    Nous pouvons alors mathématiquement en déduire la formule de calcul du seuil :
    <o:p> </o:p>SR =    CF / MCVu
     
    </o:p>
    </o:p>

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